Il y a une fâcheuse tendance dans les mouvements sociaux à considérer l’État et les politiciens comme des interlocuteurs, ignorant le « théorème d’Archimerde » : toute revendication sociale plongée dans la politique en ressort comme un bâton merdeux.
Rediffusion de l’émission du 5 septembre 2016.
Nous recevons Silvia Pérez-Vitoria autour de Manifeste pour un XXIème siècle paysan. Dans ce livre, elle décrit ce que ses nombreux voyages lui montrent : une nature au sol éventré, des terres accaparées dont les paysans sont de plus en plus dépossédés. Elle en montre de nombreux exemples au Mexique, en France, au Mozambique… Mais elle met ses espoirs dans les révoltes et alternatives des peuples autochtones et des petits paysans, pour lesquels Via Campesina est actuellement la plus grande organisation mondiale de lutte contre le capitalisme.
Une émission qui va aux racines du capitalisme producteur de dérèglement climatique et de pandémies à partir du livre d’Andreas Malm La chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique (La Fabrique, 2020) — avec Tim, qui s’intéresse aux questions écologiques dans une perspective marxienne.
Aujourd’hui, nous accueillons Max de Silicate, un youtubeur qui s’intéresse aux musiques D.I.Y. et à la contre-culture ! Il nous passera des morceaux de Otto Von Schirach, David Snug, Le Matin et JANKENPOPP !
Quant à nous, nous vous ferons découvrir du bon son avec Paillette 121, Demilich, Swirlies et un petit fait étonnant évidemment.
Oups ! Et une petite surprise en début d’émission
Un programme du tonnerre pour cette émission avec, pour commencer, un duo de choc dans le polar : Jean-Bernard Pouy et Marc Villard pour un roman coécrit à la Série Noire chez Gallimard et qui s’intitule La mère noire. Un régal.
Puis un autre habitué d’Idéaux et débats, il s’agit de David Thomas, qui publie un nouveau recueil de micro-nouvelles, Seul entouré de chiens qui mordent, aux éditions de l’Olivier. À savourer.
Dans le résumé de l’émission, Etxerat et la situation des prisonniers, Kutxa Bira la boîte à rêves, les migrants ouvrent les frontières, Telesforo Mozon, leader politique basque, Hippolyte Lissagaray et la commune de 1871, l’association Bizi livre ses tops et flops, Gabi Mouesca, Oier Oa rejette la proposition du procureur, 1 livre pour soutenir l’O.I.P., une politique linguistique en faveur du basque à Hendaye et Itxatsou, Mumia Abu Jamal, des manifestations à Bayonne en soutien aux teufeurs qui risquent 10 ans de prison refus de transférer des prisonniers corses et enfin la Birmanie et les abus de l’armée contre le peuple.
chansons : Luna Silva (indicatifs), Rim Bana, Brassens, Lasts Poets
Tout seul peut-être mais… anar !
L’amphi du Mage en ligne du 25 mars et la parution de l’ouvrage collectif aux éditions Syllepse coordonné par Nathalie Lapeyre, Jacqueline Laufer, Séverine Lemière, Sophie Pochic et Rachel Silvera. L’enjeu de l’ouvrage est de faire dialoguer la recherche sur le genre au travail et les mouvements revendicatifs de femmes, notamment féministes et syndicalistes.
Éditions de Minuit. Une approche transversale de la littérature. Un vrai bonheur de lecture.
Il y a 50 ans environ, naissait le ROCK PROGRESSIF. Avec des albums tels que Camembert électrique, Fragile, Nursery Cryme, Island, Tarkus, In the land of grey and pink, Pawn hearts ou Tago mago, l’année 1971 était féconde. Nous écouterons des extraits de certains de ces disques et d’autres surtout. Certains parmi nous quittaient alors, grâce à ses musiciens, les voies toutes tracées du conformisme musical formaté. Remercions donc ces fiers aïeux en nous remémorant leurs œuvres.
Rediffusion à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris.
C’est avec des ligueuses de Paris 15, Loïc Pichon, comédien, metteur en scène et aussi ligueur, qui lira des textes de Jules Vallès, et Marc Lagana, professeur honoraire et membre de l’association des Amies et Amis de la Commune, que seront évoqués la personne, les prises de position, les combats qui nous rendent cet écrivain de la Commune proche de la Ligue des droits de l’Homme et de ses engagements actuels.
Discussions sur le cinéma, le désir de faire connaître le cinéma d’auteur·es puisque les salles sont toujours fermées, même si les festivals sont en ligne et qu’il y a les plateformes… Les théâtres sont occupés quand même ! Le cinéma donc, les livres aussi, les essais, la littérature… Balade dans des lieux « essentiels » : la Boutika et les trésors de Malavida, et un détour par le Mexique et la librairie Quilombo : Revenir à Naples de Paco Ignacio taibo II, la Commune, les coups de cœur… Bande de colons. Une mauvaise conscience de classe d’Alain Deneault (Lux éditions).
Première partie. La Commune, film de Peter Watkins, avec Laurent Roth, acteur. Interview (Carmit, 30 min). Marseille, carnaval 20 mars 2021, La Commune à Marseille, reportage (Amanda, 30 min).
Deuxième partie. Ludivine Bantigny nous présente son livre nouvellement paru, La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps. L’historienne s’adresse aux acteurs de la Commune. Une correspondance par-delà le temps avec les insurgés de 1871, une évocation de leur expérience, un prolongement de l’événement qui interroge le projet d’un monde plus juste, plus égalitaire, auquel les communards ont sacrifié leur vie.
En présence de Hakima et Guy : Les Gilets jaunes. Échange sur leur expérience, le mouvement des Gilets jaunes, l’insurrection populaire et ses liens avec la Commune.
Courbet, peintre, fondateur du réalisme, ami de Proudhon et communard (Marilyne, 15 min). Montrer celles et ceux qu’on ne montre jamais, ces classes laborieuses qui font trembler les bourgeois, c’était, pour Courbet, ainsi qu’il le revendiquait, mettre l’art au service de l’homme
. Il n’est pas étonnant que ce peintre-là ait intéressé Proudhon, qui entendait parvenir à la libération de l’homme par l’homme
. Les effets de la censure sur son œuvre.
Deux poèmes de Rimbaud (lecture, Annie).
Quelle histoire recèle la forêt morvandelle, quelles histoires s’y trament aujourd’hui… Deux cinéastes nous y emmènent, chacun·e par ses chemins, et parfois leurs chemins se croisent.
Toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Un petit village d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur.Franck Cuveillier nous emmène au cœur de ce combat.