De quoi l’info est-elle le vrai ?

Pierre Sommermeyer, Anarchistes et juifs

Anarchisme, antisémitisme, antisionisme

Le 17 octobre 1961

« Ici on noie les algériens » (graffiti à l’est du pont des Arts) : le 17 octobre 1961, le F.L.N. appelle les Algériens à manifester pacifiquement, avec femmes et enfants, pour protester contre le couvre-feu imposé aux seuls F.M.A. (Français musulmans d’Algérie) par Maurice Papon, préfet de police de la Seine. En ce soir pluvieux, 20 000 manifestants convergent depuis les banlieues parisiennes, ignorant que Maurice Papon, avec l’aval du ministre de l’intérieur Roger Frey et du Premier ministre Michel Debré, prépare un véritable massacre et une vaste chasse à l’homme : 12 000 arrestations, corps roués de coups, coups de matraques, coups de crosse, coups de feu, flaques de sang, corps jetés dans la Seine : « Sous le Pont Saint-Michel coule le sang »… Bilan officiel : deux morts. La presse, sauf Libération et L’Humanité, choisit sa « vérité » : « Paris envahi par les meneurs et les tueurs », Le Parisien libéré. Les jours suivants, se déroulent de véritables ratonnades policières dans les foyers d’Algériens. La bataille de Paris, livre de Jean-Luc Énaudi, lance en 1991 recherches et témoignages sur ces événements, occultés pendant 30 ans. Encore aujourd’hui l’accès libre aux archives, marquées du secret, est entravé par l’État : le nombre de morts, plusieurs centaines, n’est pas connu avec précision.

Notre invité est Gilles Manceron, qui depuis longtemps participe à faire connaître l’histoire coloniale de la France. L’émission est co-animée avec Mohamed, autre animateur de Radio Libertaire.

Parfois, il arrive que… Broder / L’agenda écoféministe

• Parfois, il arrive que… Broder : Interviews de brodeuses qui ont participé à cette exposition en juin dernier (1^ère partie). L’expo revient les 8 et 9 octobre à Montreuil (lieu à préciser).
• L’agenda écoféministe : Pour une justice climatique féministe avec Alejandra Zaga Mendez et Antispécisme : briser le cycle de violence avec Dalila Awada. Éditions du remue-ménage.

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Jocelyn Bonnerave / Alexandre Labruffe

Avec deux auteurs passionnants : Jocelyn Bonnerave pour son roman Zone blanche aux éditions du Rouergue, Alexandre Labruffe pour Wonder Landes chez Verticales. Deux univers à découvrir.

Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie

Avec André Bitton

La Commune de Paris et le fumier de Thiers

hybride n° 7 : Radio Libertaire a 40 ans

• « Je te parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » : avant internet. Floréal a contribué à la naissance de R.L. et nous racontera cette aventure exceptionnelle, les déboires, ce que les premières émissions souhaitaient transmettre. Émission Femmes libres du 1^er septembre 2021
• La mémoire de la Commune de Paris a-t-elle eu une résonance sur R.L. à sa création, en quoi en a-t-elle encore aujourd’hui ? Quel est l’intérêt pour nos enfants des commémorations parfois si proches des enterrements ?
• Albums jeunesse : Mais où sont passés les amis de Lizi ? éd. Nord-Sud 2000 ; La princesse rebelle se dévoile éd. Rouergue 2021
• Chansons d’époque apportés par l’invité et C.D. des 35 ans de la radio par le label Visa.
• Annonces : la traversée film d’animation ; Buster au nouveau théâtre de Montreuil.

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Zéromacho / Lise Cabaret / Actualités

• Zéromacho avec Fred Robert et Alain Eludut : 300 salons appelés de massage cachent des pratiques prostitutionnelles, à Paris, … et ailleurs
• Lise Cabaret chante Délirium passionnel : un troisième album survitaminé, qui réveille les esprits par une musique endiablée et des textes forts et engagés. Albums précédents : Live Menuiserie de Pantin, L’Ailleurs.
• Actualités féministes et libertaires

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Tatiana Paris

La guitariste, bassiste et chanteuse TATIANA PARIS vient nous parler de ses projets et collaborations, comme par exemple au sein de Jungle Bouk ou au côté de Eve Risser dans le Red Desert Orchestra. Elle nous présentera également Il, comme dans il fait beau, spectacle mouvementé composé de free chanson auto-tunée, de vidéo et installation sonore, de poésie lue (ou vue), enrobée de musique improvisée spectrale, bruitante et/ou brutale. Il sera présenté au Théâtre de Vanves le 6 octobre.

Pierre Evil, Gangsta Rap (partie 1)

Nous recevons Pierre Evil auteur de Gangsta rap : D^r Dre, Snoop Dogg, 2Pac et les autres. Pierre Evil, précis dans ses analyses musicales, sociales et politique, nous raconte ici un pan de l’histoire musicale moderne.

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Romain Slocombe

L’inspecteur Sadorski libère Paris, dernier paru de la série Sadorski (la trilogie de la guerre civile), nous renvoie en 1944, menant Léon Sadorski à la Gestapo Française. Romain Slocombe viendra nous raconter les secrets de fabrication d’une saga exceptionnelle, celle mettant en scène un véritable anti-héros !

Livakt#465

Nous consacrerons l’émission aux dernières actualités musicales IDM, Darkwave et autres musiques électroniques expérimentales !

Douarnenez 2021, cap sur la Grèce

Après avoir été porté par les solidarités algériennes en 2019, le Festival du film de Douarnenez 2021 rejoint l’autre rive de la Méditerranée. Pour sa 43^e édition, le festival met le cap sur la Grèce. Confronté à une crise économique et migratoire sans précédent, le pays a dévoilé ses failles à travers des films, des expositions et des conférences.

Des questions soulevées au fil de nos rencontres, à travers l’histoire récente, où s’opposent les tendances : Grèce rurale en lutte pour la préservation de son environnement, centres urbains à la fois épicentre de l’ordre conservateur ou foyer d’une résistance de gauche incarnée par le quartier alternatif Exarchia.

Nos invités

• Niki Velissaropoulou, réalisatrice de films de fiction, de documentaires et de reportages
• Dimitra Kontou au chant et Yiannis Tziallas à la guitare nous accompagnent au long de notre émission. Un concert poétique et rebelle, en grec et en direct.

Un archipel des solidarités, interview (47 mn)

La philosophe Christiane Vollaire et le photographe Philippe Bazin s’interrogent sur la situation des minorités. Un archipel des solidarités est issu de leur travail de terrain mené en Grèce de 2017 à 2020. Le livre, à travers une exposition et des débats présentés au cours du festival, présente la puissance des réseaux de solidarité, face à des politiques globales destructrices. L’usine autogérée de Viome à Thessalonique, le mouvement contre l’ouverture de la mine d’or de Skouries, les associations de soutien aux migrants de Lesbos, les initiatives du quartier d’Exarchia contre les violences policières, en sont quelques exemples.

Nous ne vendrons pas notre avenir, documentaire, France 2018 (52 mn). Entretien en présence de la réalisatrice Niki Velissaropoulou

Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, vivent au nord de la Grèce, en Chalcidique. Un projet d’exploitation, à Skouries, d’une mine d’or à ciel ouvert, menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social. Plongées au cœur du combat, elles s’engagent avec innocence et dynamisme aux côtés des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir.

Mauvaises herbes, documentaire, Leïla Porcher, Mathilde Mistral, interview (14 mn)

Sur l’île de Crète, les horta, ces plantes sauvages que l’on cuisine et que l’on mange, sont partie intégrante de la gastronomie quotidienne. Issues des savoir-faire paysans, elles nous rappellent l’importance de l’autonomie alimentaire, et ce tout particulièrement en temps de crise. Mauvaises Herbes est l’histoire de rencontres et de partage avec des ami(e)s, des paysan(ne)s qui nous invitent dans leurs cuisines et à leurs tables, autour d’un verre de raki, les deux pieds dans la terre.

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Le dulcimer / Quart d’heure irlandais / Festival des Villes des musiques du monde

1^ère heure

2^e volet de « épinette, dulcimer et autres cithares » sur le dulcimer

2^e heure

• le quart d’heure irlandais (Andy Irvine et le groupe Mozaîk)
• le festival des Villes des musiques du monde

Exil, le pays de l’entre-deux

Addoc reçoit deux réalisatrices françaises dont les films traitent des liens familiaux, intimes et politiques qui les lient à un autre pays :

• Erika Thomas, Nostalgie du Brésil, 2020, 1 h 14. La réalisatrice a rassemblé ses souvenirs en éprouvant la nostalgie d’un possible horizon de redémocratisation.
• Nadja Harek, Ma famille entre deux terres. À travers la petite histoire de la visite d’une fille à son père en Algérie, d’une fille à sa mère en Haute-Savoie, et d’une sœur à sa fratrie, la réalisatrice propose une démarche intime qui met en lumière les déchirements occasionnés par le « choix » de l’immigration.