Ghislaine Verdier, Benoît Villé, Nicolas Eprendre (re‐re‐re‐rediffusion)
Rediffusion de la rediffusion de la rediffusion de la rediffusion du 8 juillet 2024
Rediffusion de la rediffusion de la rediffusion de la rediffusion du 8 juillet 2024
Gregory Chambat présente son ouvrage Femmes pédagogues. Des insurgées de 1848 à bell hooks, paru aux Éditions Libertalia
Au sommaire :
La Rage Dedans reçoit Mireille Fanon‐Mendès‐France et Patrick Farbiaz pour évoquer la figure de Franz Fanon.
Cent ans après la naissance de Frantz Fanon, sa pensée, forgée par l’expérience du racisme institutionnel – en Martinique comme en France – et nourrie par son engagement dans la guerre d’Algérie et les luttes de libération, continue d’éclairer les combats contre toutes les formes de domination.
Cet ouvrage propose de redécouvrir la trajectoire et l’héritage de cette grande figure de l’insoumission à travers un abécédaire présentant les thèmes majeurs de son œuvre, des documents d’époque et des témoignages de ses contemporains. Mireille Fanon‐Mendès‐France retrace le parcours de son père, de son enfance en Martinique à sa carrière de psychiatre engagé contre la déshumanisation coloniale, tandis que Patrick Farbiaz livre une réflexion sur l’apport de l’auteur des Damnés de la terre à l’écologie politique dans une perspective décoloniale.
Cette nouvelle édition s’enrichit d’un texte inédit : un discours prononcé par Fanon à Accra en 1960, dans lequel il esquisse une vision radicale de l’émancipation, plus que jamais d’actualité.
Cet ouvrage a été coordonné par la Fondation Frantz Fanon, qui a pour but de valoriser la pensée, l’œuvre et l’action de Frantz Fanon, et le collectif Pour une écologie populaire et sociale (Peps).
Entretien avec Mathieu Rigouste autour de son livre La guerre globale contre les peuples, mécanique impériale de l’ordre sécuritaire
(…)il est noté que Louis (Rambert était coupable d’un double assassinat qui eut lieu à Ecully en 1930, et que son complice était un certain Gustave Mailly. À relire à nouveau son nom de famille cité dans une affaire criminelle, Éric éprouve une légère excitation. Et il a déjà oublié de l’échange avec son père au diner, quand ce dernier détache la laisse de Quick, leur épagneul qui va aussitôt boire à sa gamelle dans la cuisine, et s’apprête à dire bonsoir à son fils avant de se coucher. Éric lui demande tout de go :
— Tu as lu l’article sur Mein Kampf et la vente aux enchères ?
— Oui, celui du Nouvel Obs ?
— Et dans Le Monde aussi. Il y a eu deux articles…
— Ah, je n’avais pas fait attention. C’est ta mère qui lit le journal, moi je préfère les magazines.
— Donc tu n’as pas lu ce qu’ils disent sur l’affaire Rambert ?
— Rambert ? Je ne vois pas, non.
— Le deuxième livre de la vente qui a été interdit. Parce qu’il est relié en peau d’homme et qu’on ne peut pas vendre de restes humains. Le recueil de documents sur Rambert, l’assassin.
— Je ne sais pas. J’ai lu ça rapidement
— Eh bien dans le papier du Monde, ils en parlent un peu plus. Le fameux Rambert a participé à un meurtre en 1930. Je l’ai vu à Lyon, sur une photo, dans un album de criminels tatoués. C’est dingue…Bref, il avait un complice. J’ai pas vraiment fait gaffe, mais le type s’appelait Mailly, comme nous. Gustave Mailly. Un homonyme probablement, mais quand même, c’est drôle, cette histoire.
— Gustave Mailly ? En 1930 ?
— Quoi, ne me dis pas que c’était mon arrière‐grand père quand même ! lance Éric en riant.
LIONEL DESTREMAU‐UN CRIME DANS LA PEAU‐LA MANUFACTURE DE LIVRE
Et c’est ainsi qu’Éric Mailly, jeune officier de police passionné de tatouage, va plonger dans l’univers et la vie de ces deux personnages et du destin qui les attend.
L’auteur du roman, Lionel Destremau, que nous avions reçu pour son précédent roman JUSQU’A LA CORDE, chez le même éditeur, répondra à nos questions.