Le monde comme il va…
Et, dans ce monde, les anarchistes.
Et, dans ce monde, les anarchistes.
En septembre dernier, les éditions Des Presses du Réel mettaient en librairie un abécédaire conçu à partir de la pensée et du travail du géographe et anarchiste Élisée Reclus. Ce lundi 20 janvier, Trous Noirs reçoit les quatre coordinateurs de l’ouvrage, Pauline Couteau (Philosophe), Federico Ferretti, Philippe Pelletier (tous deux géographes), et Nicolas Eprendre (réalisateur).
Les plus avisés noteront que Nicolas Eprendre est aussi un des animateurs de Trous Noirs. Alors conflit d’intérêt et copinage sur Radio Libertaire. En fait oui, et sans fausse honte.
Lecture de textes et de témoignages ayant trait a la situation a Gaza et en Cisjordanie, alors qu’un fragile cessez le feu entre en vigueur le 19 janvier, et que D. Trump accède ce 20 janvier à la présidence des U.S.A..
Lectures des textes suivants :
Intervention de Fanny Gallot lors de la soirée organisée par Solidaires Paris
La grève des femmes de chambre de l’hôtel Campanile à Suresnes (92)
Pas de Quartiers reçoit Nicolas Eprendre pour présenter l’abécédaire qu’il a coordonné avec d’autres camarades sur Elisée Reclus.
Un abécédaire des thèmes traversant l’œuvre d’Élisée Reclus, pour rendre compte de l’actualité et la diversité de la pensée du géographe anarchiste.
L’œuvre d’Élisée Reclus forme un arbre au sein d’une forêt de thèmes et de projets émancipateurs qui nous paraissent encore pertinents. Ses deux branches maîtresses souvent dissociées méritent d’être réunies sur fond d’actualisation.
La branche géographique a longtemps pâti d’un découpage en prés carrés intellectuels que Reclus s’efforçait pourtant de dépasser. Or la transdisciplinarité s’avère toujours nécessaire car elle permet de rompre avec les pouvoirs institutionnels.
La branche anarchiste, qui a régulièrement porté ses fruits, véhicule aussi certaines approximations qui, souvent venues de l’extérieur, l’enrégimentent dans l’écologie ou se trompent sur sa critique du colonialisme, alors que Reclus se situe dans la mésologie et la géographie sociale.
Le mode de l’abécédaire permet de mobiliser des plumes critiques refusant le conformisme comme l’hagiographie. Les 101 feuilles thématiques de cet arbre reclusien font le point sur des sujets d’actualité, comme la science, le milieu, le genre, la violence, le peuple, la révolution… et offrent des perspectives inattendues, de Saint‐Simon et Spinoza au cosmos, comme autant de possibilités de découvertes futures.
Élisée Reclus (1830–1905) est un géographe et militant anarchiste français. Membre de la Première Internationale, de la Fédération jurassienne et de l’Association internationale des travailleurs, communard, théoricien de l’anarchisme, pédagogue, écrivain, poète et grand voyageur, il est l’auteur d’une œuvre considérable, d’une grande modernité. Son approche engagée, humaine et sensible d’une géographie pensée, autour du concept de géographicité, comme science des interactions et outil de libération, apparaît aujourd’hui pionnière concernant l’écologie, le féminisme, l’analyse de la colonisation, la réflexion sur le capitalisme mondialisé ou les inégalités sociales.
V/A :
Jean‐Michel Defaye, orchestrateur des chansons de Léo durant une grande partie de ses années Barclay, est mort le 1er janvier. Cette émission lui rend hommage.
Au sommaire :
Patrick Costard et son équipe de chroniqueurs : Mado Ker, Anna Palerma, Danyan le sombre, Marcus Mike, Jeanette et Jacky enragé, parleront du développement personnel sur internet, de la jeunesse face aux réseaux sociaux et à leur solitude, des applis pour être des super mums, de comment être bien informé devient compliqué quand on est autant désinformé et de l’identité numérique.
Avec notre invité Nasta il sera question d’exclusion numérique.
Pour finir en beauté, la chanteuse Maïa Foucault et le directeur du Hall de la chanson Serge Hureau, du spectacle Nos ventres nous appartiennent, chantons‐le, viendront parler de Simone Veil, de l’avortement et ils chanteront a capella…
Au programme de la première émission :
D’Olivier Le Cour Grandmaison.
Entre 1871 et 1913, les possessions françaises en outre‐mer sont passées de moins d’un million de kilomètres carrés à treize millions. Quant aux « indigènes », leur nombre a progressé de sept à soixante‐dix millions en 1938. Comment diriger un empire aussi vaste ? De quels instruments politiques, administratifs, juridiques — le droit colonial par exemple — et scientifiques la métropole a‐t‐elle besoin pour remplir les missions nouvelles qui sont les siennes désormais ? Quelles orientations — assimilation ou association — mettre en œuvre dans les territoires de la « Plus Grande France » ? Pour rendre compte de ce processus complexe et multiforme qui a longtemps affecté l’État et la société civile, l’auteur a forgé le concept d’impérialisation et eu recours à une approche dédisciplinarisée qui fait appel à de nombreux textes philosophiques, politiques, juridiques et littéraires.
Nous avons rencontré le poète palestinien MOSAB ABU TOHA à l’occasion de sa venue à la Maison de la Poésie à Paris en novembre dernier. Il venait présenter son dernier recueil Ce que vous trouverez caché dans mon oreille, poésie‐reportage relatant les peines et les joies des habitants de Gaza, la violence qui s’infiltre dans tous les aspects de leur existence mais aussi les amitiés, la solidarité et l’espoir.
Cette semaine, nous diffusons le dernier opus de l’émission Tapage, animée par l’équipe de La Sellette, consacrée aux procédures relatives au droit des personnes sans titre de séjour, le placement et le maintien en centre de rétention administrative (C.R.A.). Tapage est diffusée sur Canal Sud à Toulouse les 2e jeudi du mois de 19 à 20h.
En introduction, un bilan des crimes policiers en 2024, 55 cas recensés, le pire bilan annuel depuis plus de 50 ans, comme le note le collectif Désarmons‐les ! dans cet article qui donne d’autres chiffres accablants portant sur les 25 dernières années.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure accompagne l’actualité cinématographique et reçoit au micro Koya Kamura, réalisateur, pour le long métrage Hiver à Sokcho.
Chroniques musicales, avec les albums « Cartoons, le retour ! », de Fred Pallem & le Sacre du Tympan, et « Torso », de Soap&Skin.
Nous devons à présent tolérer que le polar soit à présent disséqué et loué par universitaires et des journalistes. Nous devons me semble‐t‐il, manifester à ces gens que nous en savons aussi long qu’eux, et même un peu davantage.
Notre position sera balayée. Des professeurs et des ethnologues, certains venus d’Amérique ou du Japon, viennent ajouter leur intérêt à celui des crétins locaux.
Jean‐Patrick Manchette, cité dans JEAN‐PATRICK MANCHETTE, ECRIRE CONTRE, NICOLAS LE FLAHEC, GALLIMARD
Nous profitons de la sortie de ce fort volume (que l’on doit à un universitaire) pour revenir sur l’écriture et la personnalité de Jean‐Patrick Manchette.
Outre Nicolas Le Flahec, nous serons en compagnie de Richard Morgiève dont les auditeurs attentifs de Bulles Noires connaissent les liens qui l’unissaient à Manchette. On peut réécouter en podcast l’émission du 28 septembre 2024 ou il était question de son dernier roman LA MISSION publié par Joelle Losfeld.
Jean‐Pierre Bouyxou, qui a co‐dirigé la collection FUTURAMA avec J‐P Manchette, sera également présent pour cette émission spéciale.
Mais pour commencer cette émission, on écoutera avec intérêt le quatrième épisode de VINAIGRETTE ET LE REVEILLON DES CHIENS.
Avec Marie‐Anne Guilbert dans le rôle de Vinaigrette
Jean‐Pierre Dumonteil dans le rôle de Papouf le clown
Jean‐Charles Deta dans celui de Balistère le Dingo
Et Philippe Bouget, J.L Mollard, Dominique Lharmonica, Valérie Fréret
Léonard Rateur.
Un feuilleton en radiomédie musicale réalisé par Jean‐Luc Mollard.
Musique de et par Mister Niet
Chgt d’indicatif « An dro » du Stivell à l’Olympia en hommage à Gabriel Yacoub (décédé mercredi 22/01 à 73 ans) ;
Clin d’œil à Folk à Lier : Présentation du collectif Bilaka qui travaille à partir des danses et musiques traditionnelles du Pays Basque. Ils viennent à Paris en février avec leur spectacle iLaUNA. Côté théâtre, la nouvelle création au Colombier, à Bagnolet : Le Manoir des Colonies, un duo mère‐fille qui interroge les multiples visages d’un racisme qui oppose les peuples et les générations à travers l’isolement social et de la condition des femmes prolétaires enrôlées aux colonies et l’influence du modèle économique dans la montée des nationalismes et des mécanismes de manipulation des masses.