Radio Libertaire (non officiel)

Un peu d’air frais

l’atelier du documentaire

Dernière émission (6 avril 2025)

Agir contre la solitude et la mort sociale

L’exclusion des personnes précaires est le miroir de notre société, souvent indifférente à leurs conditions de vie. Quel est le destin des personnes isolées ? Comment lutter contre un oubli définitif ?

Quelques réponses avec les actions du collectif Les Morts de la rue, des Compagnons de la nuit et des clowns de l’association Les Pas de côté.

Les Morts de la rue, un reportage de Stéphane (65 min)

Les personnes sans abri, sans chez‐soi, qui vivent dans l’extrême pauvreté, subissent aussi une situation de solitude et de mort sociale. Un double abandon qui peut durer jusqu’au moment de la mort.

À Paris, Stéphane est allé à la rencontre d’Alexandre, Nadia‐Jade et Clara, actuellement en service civique pour le collectif Les Morts de la rue.
Leur blog Mémoire des morts de la rue retrace le parcours et l’histoire personnelle d’hommes et de femmes sans domicile décédés dans la rue.

Nos invitées

Annie, conteuse, notamment auprès de publics en difficulté, s’implique contre l’exclusion sociale dans sa vie quotidienne. Elle exprimera son point de vue et lira un extrait du poème en prose Les veuves (Le Spleen de Paris, 1869) de Charles Baudelaire. Au XIXe siècle, l’écrivain observait autour de lui les victimes de la solitude sociale à Paris, dans un regard critique sur l’indifférence à leur égard. Il considérait cette sensibilité comme le devoir de tout poète.

Martine nous raconte son expérience de bénévole au collectif Les Morts de la rue.
Elle nous fait partager son activité de conteuse et de clown, vécue avec les sans‐abri et les Compagnons de la nuit, au sein de La moquette, un lieu de convivialité et d’échange ouvert à tous, autour d’animations, de spectacles et de rencontres.

Camille de l’association Les Pas de côté nous parle de son clown, de ses interventions auprès de rsidents en Ehpad et des maraudes dans les rues de Paris pour réveiller la déconnade chez les invisibles.